L'émergence des traitements dentaires au XXe siècle
Avec l'avènement de la dentisterie moderne au début du XXe siècle, le bruxisme a commencé à être étudié de manière plus systématique. Les professionnels de la santé bucco-dentaire ont identifié les dommages causés par le bruxisme, tels que l'usure excessive de l'émail, les fractures dentaires et les douleurs de l'articulation temporo-mandibulaire.
Les gouttières occlusales
Dans les années 1930, les premières gouttières occlusales ont été introduites comme moyen de protéger les dents contre l'usure due au bruxisme. Ces dispositifs, portés généralement la nuit, agissent comme une barrière entre les dents supérieures et inférieures, réduisant ainsi les dommages causés par le grincement. Bien que les gouttières protègent les dents, elles ne traitent pas la cause sous-jacente du bruxisme.
Thérapies comportementales et pharmacologiques
Parallèlement, des approches comportementales ont été explorées pour traiter le bruxisme, notamment la gestion du stress et les techniques de relaxation. Des thérapies cognitivo-comportementales ont été utilisées pour aider les patients à prendre conscience de leur habitude de serrer ou de grincer des dents et à développer des stratégies pour la modifier. Cependant, l'efficacité de ces méthodes varie selon les individus.
Des traitements pharmacologiques, tels que l'utilisation de relaxants musculaires ou de benzodiazépines, ont également été essayés pour réduire l'activité musculaire associée au bruxisme. Toutefois, ces médicaments peuvent entraîner des effets secondaires indésirables et ne sont généralement pas recommandés pour une utilisation à long terme.